En date du 23 septembre 2024, une marche pour le climat a été organisée à Bruxelles par les collectifs Rise for climate et Youth for climate. Les 200 participants ayant répondu à l’appel des organisateurs demandaient aux gouvernements belges et aux institutions européennes le respect de l’accord de Paris et du Pacte vert européen, le refus de politiques d’austérité et de “pauses climatiques” en réponse à la crise mondiale, mais aussi l’arrêt des subventions publiques aux énergies fossiles. L’objectif était également d’interpeller les chefs d’état qui se réunissaient, les 22 et 23 septembre, au sommet de l’avenir des nations unies à New-York.
A cette occasion, une quinzaine de militants de la L.I.A. avaient organisé une contre-manifestation antispéciste et attendaient la marche pour le climat à l’angle de la rue Ernest Allard et de la Place Poelart avec un message clair « Si vous vous préoccupez sincèrement et réellement du réchauffement climatique alors devenez végane ! ».
Ainsi, lorsque la marche climat a entamé sa montée de la rue Allard en direction de la Place Poelart, les manifestants antispécistes se sont positionnés face à la Marche climat afin d’en interpeller les participants sur leur responsabilité personnelle dans le réchauffement climatique. En effet, selon le consensus scientifique actuel, l’élevage et la consommation de produits alimentaires d’origine animale sont responsables de près de 20% des émissions totales de gaz à effets de serre. Par ailleurs, plus de 85% de la surface agricole mondiale est utilisée par l’industrie de la viande et des produits laitiers. Enfin, il est admis aujourd’hui qu’un régime alimentaire végétalien permet de réduire de 75% l’empreinte GES alimentaire personnelle d’un individu[i].
Dès lors, la première des actions que devraient poser celleux qui veulent lutter utilement contre le réchauffement climatique qui menace les conditions de survie et d’habitabilité de notre civilisation sur cette terre est d’adopter un mode de vie végane, ce qui est très loin d’être le cas car nous constatons qu’il n’y a pas plus de végane au sein des militants écologistes que dans l’ensemble de la population.
L’ASBL L.I.A. justifie cette contre-manifestation par le fait qu’elle estime que les manifestants écologistes sont un public propice aux préoccupations climatiques et qui devraient donc logiquement faire le lien avec l’impact des émissions de gaz à effet de serre produites par l’industrie agroalimentaire. A ce titre, nous avons d’ailleurs pu constater une excellente réception de cette initiative citoyenne antispéciste qui a eu un impact important sur les participants à la marche climatique qui se sont arrêtés pour lire nos slogans et pour réfléchir au sens de notre démarche militante.
Voici quelques-uns des slogans qui ont été utilisés par les militants antispécistes : « Don’t be a fake ! Go Vegan ! » ; « Want to hear a joke ? A climate walk full of non-vegan ! » ; « Care about climate ? Go vegan ! ; « No ecology without veganism » ; etc… » ;
Près de 330 millions d’animaux sont massacrés en Belgique inutilement pour nourrir la population. Environ 1 million d’animaux par jour. La LIA n’entend pas rester muette face à cette faillite morale. L’un de ses objectifs majeurs est de véhiculer les fondements de l’idéologie antispéciste au sein de la société civile pour l’obliger à réfléchir à un changement majeur du statut juridique des autres animaux. Actuellement considérés comme des meubles, la LIA milite pour que les autres animaux puissent se voir reconnaître le statut juridique de personnes non humaines.
Les autres animaux et la L.I.A. remercient chaleureusement les citoyen.nes qui sont descendus dans la rue à cette occasion pour porter la voix de l’antispécisme en Belgique.
[i] Pour plus d’informations, consultez notre page : pourquoi le veganisme ?
