Les buts premiers de la L.I.A. sont la promotion du véganisme et l’abolition du spécisme. Plus largement, la L.I.A. milite contre toutes les formes de discriminations légales fondées sur le critère de l’espèce.
Elle plaide ainsi pour qu’à côté des personnes physiques et des personnes morales, les animaux non-humains jouissent d’une personnalité juridique spécifiquement adaptée à leurs moyens grâce à laquelle ils bénéficieraient de droits fondamentaux leur permettant notamment de mener une existence paisible et sereine dénuée de toutes formes de précarité, de souffrances et d’exploitations commerciales, médicales ou autres d’ordre anthropique.
Sur le modèle de la Déclaration universelle des droits humains qu’il conviendrait d’étendre aux êtres sentients dotés préalablement d’une personnalité juridique non-humaine, l’association revendique l’octroi de six droits universels aux animaux non-humains :
Par ailleurs, l’association milite également pour donner aux autres animaux une place à part entière dans nos sociétés et prendre en compte leur agentivité en incorporant leurs intérêts et préférences, dans notre droit et nos institutions par l’attribution de droits positifs.
Il s’agit de repenser la Cité et notre droit en tenant compte du fait qu’il n’y a pas que des humains qui vivent dans ce monde. Il faut rendre la société inclusive pour le plus d’individus possible, humains et non humains, et pour ce faire, se débarrasser des structures sociales systémiques qui sous-tendent et pérennisent les oppressions dont le spécisme.
En outre, la L.I.A. se déclare solidaire de toutes les formes d’oppression et de discrimination qui affectent tous les êtres sentients, humains et non humains. C’est dans cet état d’esprit que la L.I.A se joint à toutes les luttes sociales de libération et travaille à tisser des liens intersectionnels entre tous.tes les opprimé.es dont elle se déclare proche.
Enfin, l’association plaide également pour la sauvegarde et la consécration :
En bref pour l’existence et la consécration d’une démocratie plurielle où ses opinions politiques puissent se diffuser sans craindre la surveillance, l’oppression et la censure du pouvoir politique.