Manifestation nationale à Bruxelles le 14/10/25

Le 14 octobre dernier, la LIA était présente à la Manifestation nationale des syndicats réunis en front commun contre la politique anti-sociale de l’Arizona.

Par sa présence, la Ligue Internationale Antispéciste a montré sa solidarité avec les revendications portées par les différentes luttes sociales représentées.
L’antispécisme a tenu à rappeler les liens structurels qui enchaînent l’exploitation des autres animaux à celle des êtres humains. Comme le disait déjà Pythagore il y a 2500 ans :
 
 
« Tant que les humains massacreront des animaux, ils s’entretueront. »
 
 
Aujourd’hui, de nombreux auteurs mettent en évidence les mécanismes structurels et systémiques d’oppression et de discrimination qui unissent l’exploitation animale et celle des humains. L’animalisation est d’ailleurs devenu un concept politique admis pour les uns et les autres.
 
La LIA tient à souligner le courage et la détermination de ces citoyen*nes qui ont sensibilisé le pays pendant près de 3 heures. Il y a eu près de 100.000 participants et nos militants ont été abondement photographiés. Notre objectif stratégique premier de diffuser l’idéologie antispéciste au cœur de la société, de la culture et dans le monde politique est donc en marche. Nos militants œuvrent ainsi à un changement sociétal porté par une large frange de la population non politisée.
 
Pour sa part, la LIA a distribué et sensibilisé les marcheurs avec ses flyers et ses questions telles que
  •  Savez-vous que l’exploitation animale est l’un des piliers du capitalisme ?
  • Pensez-vous qu’il soit possible d’être anticapitaliste tout en exploitant des êtres sensibles ? 
Les réponses étaient sans appel.
Nos flyers évoquaient ensuite les liens qui devraient rassembler la gauche et l’antispécisme.
 
A toutes les personnes qui portaient le keffieh, nos sensibilisateurs demandèrent : « Vous souvenez-vous des premières paroles du ministre israélien de la défense avant d’écraser Gaza sous les bombes les 8 octobre 2023 ? Non ? Les Palestiniens ? Ce sont des animaux ! ».
Acquiescements et distribution de flyers.
 

Nous avons eu de nombreuses conversations pour expliquer aux marcheurs que tant qu’ils*elles continueront à exploiter des animaux, leur parole politique ne sera ni réellement prise au sérieux ni considérée comme moralement légitime et que c’est pour ces raisons, parmi d’autres, que le système économique pousse à la consommation d’animaux dans un objectif structurel de corrompre leur légitimité politique.

La LIA complétait en précisant : l’antispécisme, quant à lui, est une idéologie politique qui refuse l’exploitation animale pour conserver sa puissance de pénétration politique réformatrice intacte dans toutes les luttes sociales» ! Beaucoup de camarades trouvèrent cette idée cohérente et éclairante.

De nombreux remerciements nous ont été adressés pour avoir été présents pour les animaux. Par ailleurs, quelques personnes ont témoigné d’un bel enthousiasme en nous découvrant et à l’idée de rejoindre une association antispéciste qui investit le terrain politique. Bref, un bilan plutôt positif.

A ce sujet, la L.I.A. souhaite recruter des militant*es pour partager sa vision collective de la lutte et ainsi pénétrer en profondeur dès que possible les espaces culturel, médiatique et politique en Belgique. Nous devons arriver sur les plateaux et dans les colonnes des quotidiens car notre parole est éthique, juste et légitime. Si vous pensez que la libération animale est l’un des défis majeurs de notre civilisation et que vous êtes l’une de ces personnes providentielles qui veut faire entendre sa voix pour terrasser l’une des plus cruelles injustices de ce monde, rejoignez-nous !
 
Sandra Guimarães résume bien la mentalité de notre conseil d’administration et de nos premiers membres actifs : « Lutter pour plus de justice est un impératif moral qui se suffit à lui-même. De grâce, laissez de côté l’espoir qui conditionne vos décisions. Nous n’en avons fondamentalement pas besoin ! »