Construire un partenariat économique avec la Ligue

L’avènement d’une société antispéciste et végane ne se fera pas sans les entrepreneurs et les partenaires économiques qui souhaitent anticiper un futur plus éthique, plus durable et respectueux des droits fondamentaux des êtres présumés sentients.

Vous êtes entrepreneurs ?

Pourquoi ne pas prouver à la société que vous n’êtes pas un maillon de la catastrophe morale en cours ?

L’obtention par les animaux d’une personnalité juridique non-humaine adaptée à leurs besoins et de droits essentiels qui en découleront sont certes des objectifs ambitieux mais qui seront inévitablement atteints dans les décennies à venir.

La Ligue est convaincue que dans un horizon proche, nos enfants se demanderont comment nous avons pu traiter les animaux non humains avec une telle barbarie et à si grande échelle.

La Ligue souhaite nouer des partenariats avec des entreprises qui s’engagent à :

  • Développer une offre significative d’alternatives véganes pour le consommateur;
  • mettre cette offre concrètement en valeur par un marketing et une publicité performants et valorisants.

Ce partenariat est évidemment ouvert à toutes les entreprises, en ce compris bien entendu celles qui ne produisent ou ne vendent pas 100% de produits véganes.

Besoin d'informations pour vous persuader de vous positionner du bon côté de l'Histoire en marche ?
  1. Selon la plus récente étude menée en 2022, près de 11% de la population mondiale ne mange pas de viande : 6,4% seraient végétariens, et 4 % végans. Cette croissance témoigne de la prise de conscience croissante des conséquences environnementales et sanitaires liées à la consommation de viande.
  2. C’est l’Inde qui est le pays le plus végétarien au monde. Non seulement elle détient le record en pourcentage de population qui ne mange pas de viande : près de 39%.
  3. En Israël, près de 13% de la population suit un régime végétarien ou végétalien. Israël détient d’ailleurs le record du monde du nombre de véganes : 5% de la population Israélienne serait végane, un chiffre inégalé dans le monde.
  4. La popularité du végétarisme devrait continuer à augmenter dans les années à venir. La prise de conscience des problèmes environnementaux, éthiques et sanitaires liés à la consommation de viande contribuera probablement à cette croissance.
  5. Le nombre de végétaliens au Royaume-Uni a explosé en 2023 : une augmentation significative de 1,1 million de personnes ayant adopté un mode de vie végétalien par rapport à l’année précédente. La génération Z est en tête du changement alimentaire, avec plus de la moitié de cette génération susceptible de suivre un régime sans viande d’ici 2025.
  6. Le marché végétarien et vegan en France a connu une augmentation de 24% en 2018.
  7. Le terme « vegan » a été 5 fois plus recherché sur Google au cours des dix dernières années.
  8. Environ 34% des Français se considèrent flexitariens. La consommation de viande a diminué d’environ 12% en France au cours des dix dernières années.
  9. Un Belge sur 3 indique qu’il mange végétarien au moins une fois par semaine. Le pourcentage de (presque) végétariens et végétaliens augmente par rapport à 2020, passant de 5 % à 8 %. Le nombre de flexitariens est également en augmentation : 28 % mangent végétarien au moins 3 jours par semaine. Les femmes (47%) et les jeunes (46%) considèrent plus souvent que les aliments végétariens sont sains.
  10. On estime à environ 90% l’augmentation de la pression environnementale due au système alimentaire d’ici 2050.
  11. D’ici 2025, la taille du marché des substituts de viande devrait atteindre environ 22 milliards d’euros, soit presque quatre fois plus qu’en 2020, année où ce segment était évalué à un peu moins de 6 milliards. Le chiffre d’affaires des substituts de lait devrait lui doubler d’ici 2025 : alors qu’il représentait près de 16 milliards d’euros en 2020, il devrait s’élever à plus de 32 milliards d’ici deux ans.
  1. La Déclaration universelle des droits de l’animal stipulait déjà en 1978 en son article 9 que : « La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi» ; en son article 7 que : « Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie ».
  2. La Déclaration des droits de l’animal de 2018 prévoit en son article 2 que : « Tout animal appartenant à une espèce dont la sensibilité est reconnue par la science a le droit au respect de cette sensibilité».
  3. L’Union européenne reconnaît l’animal en tant qu’être sensible depuis le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne entrée en vigueur le 1 décembre 2009.
  4. De nombreux pays reconnaissent les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité. C’est notamment le cas de l’Allemagne, la Suisse, Québec, la Belgique, le Portugal, l’Espagne, la France etc…
  5. Certains pays ont élevé à valeur constitutionnelle les droits des animaux et de leur protection. C’est notamment le cas de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Inde, du Brésil, du Luxembourg, de la Belgique, etc…
  6. Historiquement considérés comme des biens meubles dans leur relation au monde, les animaux non-humains ne sont plus soumis à ce régime que par une fiction juridique dénuée de tout fondement scientifique et éthologique.
  7. Des Cours et Tribunaux ainsi que les législations de certains pays accordent aux animaux non-humains le statut juridique de personne non-humaine. C’est notamment le cas en Inde, en Nouvelle Calédonie, au Brésil, en Argentine etc…
  8. Proclamée en mars 2019 par des universitaires juristes, la Déclaration de Toulon stipule notamment que : « Que les animaux doivent être considérés de manière universelle comme des personnes et non des choses (…) Qu’en conséquence, la qualité de personne, au sens juridique, doit être reconnue aux animaux».
  1. Un nombre important d’études, de recherches et d’expériences scientifiques en arrivent à la conclusion qu’une immense majorité des animaux sont des êtres sentients ou présumés tels.
  2. Selon la Déclaration de Cambridge sur la Conscience prononcée en juillet 2012 par un groupe d’éminents chercheurs en neurosciences cognitives, neuropharmacologie, neurophysiologie, neuroanatomie et neurosciences computationnelles d’institutions renommées : « L’absence de néocortex ne semble pas empêcher un organisme d’éprouver des états affectifs. Des données convergentes indiquent que les animaux non humains possèdent les substrats neuroanatomiques, neurochimiques et neurophysiologiques des états conscients, ainsi que la capacité de se livrer à des comportements intentionnels. Par conséquent, la force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques. »
  3. La Déclaration de Montréal sur l’exploitation animale publiée le 4 octobre 2022 et signée par plus de 550 chercheurs et universitaires spécialistes de philosophie morale et politique déclarent qu’il faut mettre fin à toute forme d’élevage, de pêche et d’exploitation animale. Ces chercheurs condamnent « l’ensemble des pratiques qui supposent de traiter les animaux comme des choses ou des marchandises » et  réclament de transformer en profondeur nos relations avec les autres animaux en mettant fin à leur exploitation. Ils se basent pour cela sur le fait bien établi en éthologie que la plupart des animaux exploités soient sentients, c’est-à-dire capables de ressentir subjectivement des choses agréables ou désagréables.
  4. La Déclaration de New York sur la conscience animale, publiée le 19 avril 2024 et cosignée par les plus grands experts du domaine, affirme la capacité des oiseaux et des mammifères à vivre des expériences conscientes. Avec prudence, les scientifiques établissent également une présomption raisonnable de subjectivité chez tous les autres vertébrés ainsi que chez de nombreux invertébrés, parmi lesquels les pieuvres, les crustacés et les insectes.
  1. L’élevage est responsable du réchauffement climatique à concurrence de 14,5% des GES mondiaux.
  2. 83 % de la surface agricole mondiale est utilisée par l’industrie de la viande et des produits laitiers.
  3. 63 % de la déforestation de l’Amazonie est imputable à l’élevage bovin.
  4. L’élevage est responsable de 25% de l’acidification des sols, de 80 % des émissions d’ammoniac ; de 80 % de l’utilisation des antibiotiques ; de 80 % des ressources halieutiques terrestres.
  5. Depuis 1970, la déforestation a causé la disparition de 73 % des populations d’animaux sauvages.
  6. Un régime alimentaire végétalien permet de réduire de 75% l’empreinte GES alimentaire d’un individu.
  7. L’élevage est un incubateur d’agents pathogènes et déclencheur d’épizooties et de zoonoses.
  8. En France, 300 millions de tonnes de déjections animales sont produites chaque année. Les élevages bretons de porcs produisent autant d’excréments que 60 millions d’habitants.
  9. Les déjections animales dégagent également du protoxyde d’azote dont le pouvoir réchauffant est 298 fois supérieur au CO2. 29 % des émissions de protoxyde d’azote sont liées aux matières fécales animales.
  10. Le méthane provenant de la fermentation entérique des animaux équivaut à 27% de la quantité de méthane produit sur terre. Le pouvoir de réchauffement du méthane est 21 fois plus élevé que le CO2. Si on tient compte de l’ensemble de la pollution animale (viande et lait), la proportion de méthane grimpe à 44% du total des émissions.
  11. De nombreux puits d’eau potable et de nappes phréatiques sont fermés suite à une pollution aux herbicides et aux pesticides liés aux activités agricoles. Par ailleurs, les quantités de lisier provenant des exploitations porcines contaminent de nombreuses nappes phréatiques par des nitrates et autres composants azotés qui facilitent la prolifération d’algues vertes qui émettent de l’hydrogène sulfuré, un gaz hautement toxique et potentiellement mortel.
  12. 20 millions d’oiseaux disparaissent chaque année en Europe, 800 millions d’oiseaux ont ainsi disparu en 40 ans.  L’intensification de l’agriculture apparaît comme la principale cause du phénomène suite à l’usage des pesticides et des engrais azotés.
  13. 90% des stocks de poissons du monde sont pleinement exploités ou surexploités.
  14. Selon la FAO, la demande alimentaire globale devrait augmenter de 50% d’ici 2050, les aliments d’origine animale de 70%, et plus particulièrement la viande de ruminants de 88%. Pour répondre à cette demande, 593 millions d’hectares de terres supplémentaires seront nécessaires, soit l’équivalent de la surface superficie de 2 fois l’Inde.


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